Pour vous rapprocher des proportions optimales d'acides gras essentiels (omégas 3, 6 et 9), il suffit de démarrer par trois huiles, pour l'assaisonnement et la cuisson. Découvrez nos recommandations dans cet article !
L'huile de colza : pour assaisonner
Pas chère, l'huile de colza possède un autre atout : elle contient une majorité d'acides gras mono-insaturés et d'oméga-3. Plusieurs études ont montré que dans le cadre d'un régime méditerranéen, cette huile permettait de réduire la mortalité cardiovasculaire.
Assez fragile et sensible à la chaleur, cette huile ne devrait être utilisée que pour assaisonner, seule, ou en mélange avec de l'huile d'olive. En mélangeant, dans un récipient destiné à l’assaisonnement, huiles de colza et d’olive (ou d’avocat) à parts égales, vous obtenez un mélange apportant, En plus, vous bénéficiez des composés antioxydants et anti-inflammatoires de l’huile d’olive.
Le conseil en plus : il est préférable, une fois la bouteille ouverte, de la conserver à l'abri de la lumière et de la chaleur dans le réfrigérateur.
L'huile d'olive : en assaisonnement et cuisson
Pourquoi l'huile d'olive est-elle considérée comme l'huile santé par excellence ? Sans doute parce que c'est l'huile la plus riche en acides gras mono-insaturés, sous forme d'acide oléique (oméga-9) essentiellement. Elle renferme aussi des antioxydants naturels.
Les polyphénols de l’huile d’olive ne sont pas seulement des antioxydants, ils sont aussi anti-inflammatoires et protecteurs des cellules en cas de stress d’origines variées. Plutôt résistante à la chaleur et à l'oxydation, cette huile peut être chauffée sans excès.
Le conseil en plus : l’huile d’olive ne contient pas d’oméga-3, il faudra donc obligatoirement en trouver dans d’autres aliments végétaux : noix, huile de colza... Et pour être de qualité, l’huile d’olive doit être extraite par première pression à froid.
L'huile de coco : pour la cuisson à température élevée
La plupart des huiles supportent mal la chaleur. L’huile de noix de coco vierge peut être utilisée pour démarrer une cuisson.
Les fritures ne sont pas conseillées mais si vous y avez recours, l’huile de coco est le choix numéro 1. Si l'huile de coco supporte aussi bien la chaleur , c'est qu'elle contient beaucoup d'acides gras saturés qui la rendent très stable. L'huile de coco est riche en triglycérides à chaînes moyennes, des acides gras très utiles dans le régime cétogène recommandé pour traiter l'épilepsie, les cancers et les maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
Malgré sa richesse en acides gras saturés, il n'y a pas de preuve que l'huile de coco favorise les maladies cardiovasculaires. Au contraire, les pays où elle constitue la graisse principale sont peu touchés par les maladies cardiovasculaires.
Le conseil en plus : préférez l'huile de coco vierge, simplement extraite par pression à froid de la pulpe fraîche de la noix, et qui garde le gôut de la noix de coco. Grâce à ses antioxydants, cette huile se conserve plus longtemps que les autres, de préférence dans un endroit frais (attention, au réfrigérateur, elle durcit ce qui peut nécessiter de la sortir en avance avant de cuisiner).
Et pour les tartines ?
La part des graisses apportées par les tartines est marginale. Il est donc possible de continuer à profiter de la saveur du beurre sur les tartines matinales. Vous pouvez aussi opter pour des
purées d'oléagineux (amandes, noisettes, sésame ...), sans sucre ni cacao ajoutés bien sûr !
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