Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver car ils sont nombreux, et ils sont même parfois associés à des sucres.
Par ailleurs nous en consommons à notre insu, on les trouve en effet dans les eaux dites « potables » car ils résistent aux traitements des eaux.
Les édulcorants sont des substances au goût sucré, qui ont pour vocation de remplacer le sucre dans l’alimentation. Mais en pratique, quels sont leur impact sur notre santé ?
Quels sont les différents édulcorants ?
Il existe deux grandes classifications, les édulcorants d’origine naturelle, appelés aussi « faux sucres » ou polyols, ce sont des sucres que l’on trouve à l’état naturel dans de nombreux végétaux et qui sont transformés en alcool.
Les principaux sont le Xylitol, le Sorbitol, le Maltitol, le Lactitol, L’Isomalt, ou encore le Mannitol.
Ces édulcorants ne sont pas absorbés par l’intestin et se retrouvent donc directement au niveau du côlon, pouvant ainsi occasionner des effets indésirables notamment des gaz, flatulences, ballonnements ou diarrhées.
Leur pouvoir sucrant est à peu près identique à celui du sucre.
D’autres édulcorants sont regroupés sous le terme d’édulcorants intenses, ce sont des molécules de synthèse.
On retrouve l’Aspartame, bien connu, mais aussi d’autres appellations qui n’incitent pas au rêve, les Cyclamates, la Saccharine, la Thaumatine, le Sucralose, le Néohespéridine ou encore l’Acesulfame de potassium, bon appétit …
Ces produits ont un pouvoir sucrant intense, 600 fois plus élevé pour la Sucralose par exemple.
Ils sont « théoriquement » sans danger tant que les seuils journaliers définis par l’OMS ne sont pas dépassés, de 40 mg par kilo de poids pour l’Aspartame, 15 mg/kg pour l’Acesulfame de potassium, 15 mg/kg pour le Sucralose, 11 mg/kg pour les Cyclamates, ou encore 5mg/kg pour la Saccharine.
Que provoquent les édulcorants au niveau physiologique ?
Dans plusieurs études, il a été observé une prise de poids significative par des utilisateurs réguliers d’édulcorants. (source : https://www.elsevier.com/fr-fr/connect/nutrition/les-edulcorants-sont-ils-dangereux-.)
De plus il s’avère que l’utilisation régulière de ces substances favorise le développement du diabète de type II.
En effet, les édulcorants utilisent les mêmes récepteurs sucrés situés sur la langue que le sucre.
Le cerveau ne fait donc pas la différence au niveau du goût.
En revanche, lorsque ces molécules édulcorantes se retrouvent dans la circulation sanguine, étant donné qu’elles n’apportent quasi pas de calorie, le cerveau se retrouve alors en manque et réclame son dû, c’est-à-dire l’énergie en rapport avec le goût sucré.
Ce qui va avoir comme conséquence directe une augmentation de l’appétit et une prise alimentaire augmentée pour que le cerveau soit satisfait, on ne le trompe pas si facilement …
L’usage répété d’édulcorants entretient donc le goût du sucre et n’a que peu d’effet sur la perte de poids, bien au contraire, il augmente par ailleurs le risque de développer une maladie métabolique, hypertension, diabète, obésité et maladies cardio-vasculaires.
Les édulcorants favoriseraient la production de radicaux libres, provoquant ainsi de l’inflammation, une baisse du système immunitaire et un vieillissement prématuré.
Les édulcorants perturberaient également notre microbiote même à de petites doses. De fait, comme tout produit transformé et raffiné issu de l’industrie alimentaire, ils favorisent l’installation de bactéries pathogènes et modifient le comportement de nos bonnes bactéries.
Les édulcorants sont enfin fortement soupçonnés d’être cancérigènes, notamment l’aspartame qui enchaine les controverses. Celui-ci favoriserait entre autres les accouchements prématurés, les migraines, la destruction du nerf optique et les tumeurs au cerveau. Il est d’ailleurs formellement interdit aux femmes enceintes.
Conclusion
Actuellement la toxicité des édulcorants n’est pas prouvée de façon formelle, il n’en reste pas moins que les effets sur la perte de poids sont loin d’être démontrés, que tout ce qui est d’origine chimique ou transformé a des incidences sur le microbiote et le système immunitaire, et que l’entretien du goût sucré n’est pas la solution pour se déshabituer définitivement de cette saveur.
Je propose le plus souvent à mes consultants pour se déshabituer progressivement de l’envie de sucre, de revenir dans un premier temps à une consommation de sucre complet naturel type Muscovado ou Rapadura que l’on trouve en magasin bio et qui a l’avantage d’avoir conservé minéraux et vitamines.
Ce sucre étant sous forme de poudre, je suggère de diminuer très progressivement les doses afin de leurrer son cerveau en douceur, jusqu'à complètement se sever.
Si vous avez besoin d'aide pour diminuer votre consommation de sucre, n’hésitez pas à me contacter !
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