Même les sportifs de haut niveau s’y mettent, et les études le confirment : nos corps fonctionnent différemment selon l’heure de la journée. Il s’agit donc de nous adapter en conséquence, de façon à pouvoir profiter au mieux de nos journées. Une bonne façon de nous débarrasser du stress.
Chronobiologie : le bon moment pour l’effort
Cela fait longtemps qu’on le sait : il y a un temps pour agir et un temps pour se reposer… rien de nouveau sous le soleil ! Pourtant, le rythme fou de la vie contemporaine nous pousse bien souvent dans nos retranchements… et nous pousse à nous donner des limites et des contraintes.
Ce sont les médecins du sport qui ont les premiers mis en lumière l’importance de la chronobiologie, afin d’améliorer les performances selon les horaires des exercices et des compétitions. Parce qu’on ne nage pas le matin comme on nage le soir. Et naturellement, notre corps réagit différemment selon qu’il est encore proche du lever, du coucher, ou des repas.
Nos horaires physiques naturels
La chronobiologie permet ainsi de savoir quand il faut faire quels efforts. Cela n’est pas seulement important pour les sportifs ! Car en connaissant mieux les réactions de notre corps selon le moment de la journée, nous pouvons mieux nous organiser et ainsi améliorer notre condition physique en conséquence.
Ainsi, très tôt le matin, (entre 4 et 6 heures) il s’agit du pire moment pour faire du sport. Nous avons beau forcer notre corps, il a encore envie de dormir. L’autre moment où nos performances physiques sont les moindres est dans la période qui suit le déjeuner, dite postprandiale, car notre organisme se mobilise pour nous faire digérer. Il vaut mieux alors s’en tenir à une petite promenade digestive, si l’envie de vous dégourdir les jambes vous taraude.
A partir de 6 heures du matin, jusqu’au milieu de la matinée, il vaut mieux ne pas trop brusquer son corps non plus, et pratiquer une activité physique douce, comme le yoga par exemple. En fin de matinée (à partir de 10h environ), nous pouvons privilégier une activité d’endurance, propice à la perte de poids.
C’est surtout entre 17h et 19h qu’il est bon de pratiquer une activité physique intense. Non seulement elle nous permet d’évacuer le stress de la journée, mais elle correspond également à un pic d’activité musculaire. C’est donc le moment à privilégier selon les récentes études qui recoupent sport et chronobiologie.
La chronobiologie, c’est aussi le sommeil
D’autre part, être attentif à notre chronobiologie n’est pas seulement important pour savoir quand faire de l’exercice. Cela sert aussi à comprendre quels sont les moments privilégier pour nous reposer, et comment les mettre à profit.
Il vaut mieux, naturellement, ne pas faire de sport le soir. Car l’effort nous fait produire des hormones qui visent à stimuler notre activité, notamment l’adrénaline. Il est donc rare que l’on trouve le sommeil immédiatement après l’exercice.
Mais il n’y a pas que le sport en nocturne qui soit capable de nuire à notre sommeil. Si l’activité physique permet d’éliminer les toxines et les stress quotidiens, elle n’est pas une garantie de sommeil.
Le temps que nous passons, surtout le soir, devant nos écrans, tend à nous garder éveillés à cause des méfaits de la lumière bleue, à la fois excitante (à cause de ce qu’elle nous permet de regarder), et fatigante. Il est plutôt difficile de trouver le sommeil après nous être rivés à l’ordinateur ou au téléphone portable plusieurs heures durant.
Aussi est-il conseillé, avant d’aller dormir, ou avant de coucher les enfants, d’éteindre les ordinateurs et les téléphones portables, et de se livrer à d’autres activités qui suscitent moins d’excitation.
En somme, la chronobiologie nous enseigne que le sommeil, comme le sport, exigent une mise en condition. D’ailleurs, cela fait combien de temps que vous n’avez ouvert un livre avant d’aller dormir ? Ça marche très bien. 😉
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