Les amandes
L’amande renferme principalement des acides gras monoinsaturés et un peu d’oméga-6. Elle est très riche en fibres, surtout insolubles (80% des fibres totales) qui possèdent un effet rassasiant et facilitent le transit intestinal.
Une teneur en phytostérols remarquable
30 g d’amandes (soit environ 20 amandes) renferment 34 mg de phytostérols. Ces composés possèdent une structure très similaire à celle du cholestérol. Cette ressemblance leur permet d’entrer en compétition avec le cholestérol ingéré et, par conséquence, de diminuer son absorption intestinale. Ainsi, ces composés contenus dans l’amande (mais également dans les pignons) sont intéressants dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Des précurseurs de phytostérols comme les squalènes se retrouvent également dans les amandes. D’après plusieurs études, ces composés auraient des effets antioxydants et anticancer.
Plus riche en calcium que les produits laitiers
Les amandes non blanchies apportent 248 mg de calcium au 100 g, soit plus qu’un yaourt nature ! Qui a dit que les produits laitiers étaient la meilleure source de calcium ?
Les noix de Grenoble
Pratiquement équilibrées en oméga-6 et oméga-3 (ratio de 5 pour 1), riches en fibres et en antioxydants, les noix de Grenoble méritent d’être consommées à raison de 3 à 6 par jour.
Une excellente source d’antioxydants
La noix est en tête du peloton des végétaux les plus riches en antioxydants. Sa fine pellicule brune contient une dizaine de composés phénoliques capables d’inhiber l’oxydation du cholestérol
LDL. L’un d’eux, l’acide ellagique, est aussi anticancéreux. Son absorption – et donc son effet antioxydant – varie cependant d’un individu à l’autre.
Les noix sont aussi une très bonne source de vitamine E, un antioxydant qui protège les graisses de l’oxydation et contribue à freiner le vieillissement cellulaire. Attention cependant : les
niveaux de vitamine E déclinent de 30% après 3 mois de réfrigération.
Elles préviennent les maladies cardiovasculaires
Manger 4 à 5 portions de noix par semaine (6 à 8 noix par portion) permet de diviser par deux le risque de souffrir de maladie coronarienne. Un effet surtout attribué à la richesse des noix en
acides gras oméga-3 connus entre autres pour leurs effets fluidifiants sur le sang. Mais en réalité les noix sont une mine de nutriments aussi actifs les uns que les autres sur la santé
cardiovasculaire. Si la fluidité du sang représente une assurance anti-infarctus, des vaisseaux capables de se dilater en représentent une autre.
Les personnes présentant des taux de cholestérol élevés qui mangent 8 à 13 noix par jour voient leur niveau de cholestérol baisser et surtout la capacité vasodilatatrice de leurs vaisseaux
augmenter de 64 % par rapport à celles qui suivent un régime méditerranéen sans noix. Les noix sont en effet riches en L-arginine (18 % des protéines), un acide aminé qui donne naissance au
monoxyde d’azote, une molécule vasodilatatrice.
N’ayez pas peur pour votre tour de taille
Même si les noix contiennent près de 70 % de graisses, elles ne favorisent pas la prise de poids à en croire plusieurs études menées sur le sujet. L'une d'elle a démontré que la consommation quotidienne de 18 à 56 g de noix (3 à 6 noix environ) par jour en plus d’une alimentation normale fait prendre moins de poids que ce que l’on aurait pu attendre d’une augmentation de la ration calorique. Deux autres études attestent qu’en ajoutant 5 à 8 noix à son alimentation quotidienne (soit 285 à 400 kcal), on ne prend pas de poids.
La noix du Brésil
Les acides gras, les acides phénoliques et le sélénium qu’elle contient en font un aliment de choix dans la prévention du cancer de la prostate.
Les noix de cajou et de pécan
De par leur teneur élevée en bore, les noix de cajou et de pécan, peuvent améliorer le fonctionnement du cerveau. Le bore semble en effet favoriser la réception des signaux véhiculés par les neurotransmetteurs. 100 g de noix de cajou ou de pécan apportent 2 mg de bore.
Les cacahuètes
Un verre de vin ou une poignée de cacahuètes ? La cacahuète contient une substance présente également dans le raisin et donc dans le vin rouge qui serait à la base du French paradox : le resvératrol ! Ce puissant antioxydant pourrait, tout comme la restriction calorique, aider à vivre plus longtemps.
Les graines de lin
Grâce à leur teneur en lignanes, des phytoestrogènes, les graines de lin pourraient jouer un rôle dans la prévention du cancer du sein. Mais c’est surtout pour leur richesse en oméga-3 que les
graines de lin sont les plus connues. Ainsi 100 g de ces graines renferment pas moins de 18,4 g d’oméga-3 contre seulement 4,3 g d’oméga-6 (soit un ratio oméga-6/oméga-3 de 0,24) ! Le record des
oléagineux…
Cet équilibre exceptionnel en graisses fait conseiller la graine de lin dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Elle contient aussi des fibres qui agissent comme un vrai prébiotique
tout en améliorant le transit. Il est d’ailleurs démontré que sa consommation régulière réduit le risque de cancer du côlon.
Les graines de lin en pratique
Il faut savoir comment les utiliser car si vous avalez des graines de lin telles quelles, elles ressortiront intactes, avec vos selles, sans que vous ayez pu bénéficier de toutes leurs
propriétés. C’est d’ailleurs ce qui se passe avec les pains contenant des graines de lin, sans compter que les bonnes graisses du lin sont détruites par la cuisson. Deux procédés vont vous
permettre de retirer tous les avantages de cette petite graine « miraculeuse » :
1ère solution : faire tremper les graines de lin toute la nuit dans un verre d’eau. Les graines vont ramollir et le lendemain matin, vous pourrez « boire » les graines
qui auront alors une texture plutôt gélatineuse. Ce n’est certes pas très bon au goût (tout en restant tout à fait tolérable) mais c’est certainement la meilleure façon d’agir efficacement sur
votre transit.
2e solution : mixer les graines avec un moulin à café ou à herbes. Comme ces graines sont assez petites, il est difficile de bien les broyer. C’est pourquoi il est
préférable de les mixer en même temps qu’une poignée d’amande ou de noisettes. Ce mélange pourra être ensuite incorporé dans un yaourt ou une compote.
Merci thierrysouccar.fr
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