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Une quiche subtile aux oignons

 

Voici déjà la recette :

 

Préparation : 20 min

Cuisson : 35 min

Ingrédients pour 4 personnes :

Pâte :

  • 250 g farine de pois chiches
  • 90 g d’huile d’olive
  • 30 g d’eau
  • 2 pincées de sel

Garniture :

  • 3 oeufs
  • 4 oignons
  • 1 blanc de poireau en lamelle
  • 80 g de crème soja cuisine (ou toute autre crème végétale, selon vos goûts)
  • Curcuma, quatre-épices

Mélanger ensemble tous les ingrédients de la pâte pour obtenir une sorte de semoule à gros grains. Huiler un plat. Y verser la semoule.
Confectionner la pâte en l’écrasant avec la main ou avec le dos d’une grosse cuillère. Si la pâte colle, saupoudrer un peu de farine pour faciliter son étalement.
Faire précuire la pâte à four doux pendant 10 min. Pendant ce temps, râper grossièrement les oignons. Faire cuire les oignons et le poireau à feux doux dans un peu d’huile d’olive.
Dans un saladier, battre les oeufs. Y rajouter les oignons cuits, les épices, les petits morceaux de lardons et la crème soja. Les verser sur la pâte. Arroser d’un fin filet d’huile d’olive.
Faire cuire à four doux environ 20 min.

 

 

Et maintenant les atouts santé de l'oignon :

 

Plein feux sur le sélénium

L’oignon qui renferme des vitamines et des sels minéraux est surtout l’une des meilleures sources en sélénium (antioxydant important luttant entre autres contre le vieillissement) de notre alimentation. Tout comme le brocoli et l’ail, l’oignon a la capacité d’accumuler le sélénium provenant du sol, ce qui mène à la formation de composés contenant du sélénium[1]. Même s’il est difficile de quantifier leurs bienfaits, ces substances pourraient contribuer à l’effet protecteur de l’oignon contre le cancer.

Pour la prévention de certains cancers

Une étude chinoise [2] qui a impliqué 1 103 sujets (de 40 à 99 ans) pendant 15 ans, s’est attelée à suivre les niveaux sériques de sélénium. L’analyse des causes des décès des 516 personnes mortes durant cette période a démontré une association inverse significative entre les niveaux sériques de sélénium au début de l’étude et le risque de mortalité par carcinome des cellules squameuses œsophagiennes et de cancer gastrique du cardia. Les niveaux de sélénium de cette population chinoise étant faibles, les auteurs de l’étude sont actuellement en train d’évaluer la possibilité de les supplémenter en sélénium.

Une action sur les stades les plus avancés d’un cancer de l’œsophage

Une étude de 2003[3] conclue que le sélénium pourrait ralentir la progression du cancer de l’œsophage.

Des sujets ayant un œsophage de Barrett (association d’une hernie hiatale et d’un ulcère peptique du bas oesophage) ont un risque beaucoup plus élevé de développer un cancer de l’œsophage que la population générale. Des chercheurs ont collecté l’histoire médicale, des échantillons de sang et des spécimens de tissus d’œsophage de 399 sujets souffrant d’un œsophage de Barrett. Ils ont également mesuré les niveaux de sélénium sériques ainsi que les marqueurs indiquant le possible développement d’un cancer.

Les résultats des travaux ont indiqué que les sujets qui avaient les niveaux de sélénium les plus élevés avaient également moins de risque d’avoir un développement anormal de tissu (dysplasie) ou un nombre anormal de chromosomes (aneuploïdie) que ceux ayant de faibles niveaux de ce minéral essentiel. Des niveaux sériques élevés de sélénium étaient également associés à une diminution d’autres marqueurs du développement de cancer.

Le sélénium semblait plutôt avoir une influence sur les stades les plus avancés du développement du cancer que sur la progression d’un cancer débutant.

Une diminution de la charge virale VIH

Un essai en double aveugle[4], contrôlé contre placebo et randomisé, a regardé les effets d’une supplémentation quotidienne avec du sélénium (200 mcg) ou un placebo chez 262 personnes séropositives au VIH. Conclusion : Des niveaux plus élevés de sélénium sanguin annoncent une diminution de la charge virale VIH qui, à son tour, annonce une augmentation du nombre de lymphocytes CD4 (les cellules du système immunitaire attaquées par le virus).

Perturbe les maladies cardio-vasculaires

Quatorze sujets masculins volontaires [5] (âgés de 25 à 40 ans) ont reçu quotidiennement 110 mcg de sélénium. Des échantillons sanguins ont été prélevés avant et après l’absorption d’un repas expérimental avant le début de l’étude et après dix jours de supplémentation. Les chercheurs ont constaté que, par rapport à la période précédant la supplémentation, 10 jours de prise de sélénium étaient associés à une inhibition de l’accroissement des modifications oxydatives des LDL qui se produit normalement après un repas. De plus, les niveaux de malondialdéhyde, un indicateur du stress oxydant et un produit majeur de la peroxydation lipidique, n’augmentaient pas de façon significative après les repas avec la supplémentation en sélénium, alors qu’avant, cette augmentation approchait les 10 %.

Les chercheurs en ont conclu qu’une disponibilité non limitée de sélénium contrarie la formation postprandiale de formes athérogènes du cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) et apporte une explication rationnelle aux résultats d’études épidémiologiques montrant une corrélation inverse entre la consommation de sélénium et l’incidence de maladies chroniques et dégénératives.

Une protection pour la peau exposée au soleil

Le sélénium, un minéral essentiel, est un élément essentiel de la protection contre les radicaux libres générés par l’exposition au soleil. Avec quatre atomes dans la molécule de glutathion peroxydase, le sélénium est un élément indispensable à l’efficacité de cette enzyme antioxydante.

Plusieurs études indiquent que le sélénium contribue efficacement à la protection de la peau exposée au soleil. Cet effet protecteur est d’autant plus important que la supplémentation est effectuée en synergie avec d’autres antioxydants.

Le sélénium renforce également les réponses immunitaires à médiation cellulaire par différents processus, incluant la stimulation du fonctionnement des récepteurs d’interleukines, en rendant les cellules plus résistantes au stress oxydant et à travers une augmentation de la production des eïcosanoïdes[6].

 

Les effets de la quercétine de l’oignon

La quercétine est un flavonoïde qui joue un rôle de puissant antioxydant, on la retrouve en grande majorité dans les végétaux, notamment l'oignon.

Une étude réalisée en Chine a révélé les effets bénéfiques de la quercétine dans la prévention de la fibrose hépatique. Elle a été menée sur des souris atteintes de fibrose hépatique pendant 2 à 4 semaines, avec une injection de 100 à 200 mg/ kg de quercétine par jour. Les chercheurs ont remarqué que la quercétine avait permis d'atténuer les dommages du foie. [7]

La quercétine aurait également un effet sur la prévention de l’ostéoporose. De plus l’oignon contient une bonne teneur en silice qui permet de faciliter la fixation du calcium dans les os.

 

Sources : 

[1] Arnault I, Auger J. Seleno-compounds in garlic and onion. J Chromatogr A 2006 April 21;1112(1-2):23-30.

[2] Am J Clin Nutr 2004 : 79 ; 80-5

[3] J Natl Cancer Inst. 2003 May 21 ; 95(10) : 750-7

[4] Archives of Internal Medicine, 2007, 167 : 148-154

[5] Nutrition, metabolism and cardiovascular diseases, published on-line ahead of print, doi : 10.1016/j.numecd.2006.05.002

[6] . Burke K.E. et al., The effect of topical and oral L-selenomethionine on pigmentation and skin cancer induced by ultraviolets radiation, Nutr. Cancer, 1992, 17:123-37.

[7] Wu L, Zhang Q, Mo W, Feng J, Li S, Li J, Liu T, Xu S, Wang W, Lu X, Yu Q, Chen K, Xia Y, Lu J, Xu L, Zhou Y, Fan X, Guo C. Quercetin prevents hepatic fibrosis by inhibiting hepatic stellate cell activation and reducing autophagy via the TGF-β1/Smads and PI3K/Akt pathways. Sci Rep. 2017 Aug 24;7(1):9289. doi: 10.1038/s41598-017-09673-5.

https://www.thierrysouccar.com/sante/info/quiche-subtile-aux-oignons-491

https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/aliments/legumes/oignon-et-echalote/les-atouts-sante-de-loignon

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