· 

Vitamine D et Covid, où en est-on ?

 

La vitamine D pourrait aider à contrôler les risques d’infections et de complications, mais de nombreuses inconnues demeurent. Lisez les arguments de ces médecins.

 

Dans une lettre ouverte publiée le 9 décembre 2020, une centaine de spécialistes de la vitamine D  interpellent les gouvernements, les médecins et les professionnels de santé pour qu’ils préconisent une prise accrue de vitamine D comme moyen de lutte contre l’infection au coronavirus.

Ils s’appuient à la fois sur la biologie de la vitamine D, qui intervient dans plusieurs aspects de la fonction immunitaire, mais aussi sur les données récentes montrant que :

  • des taux élevés de vitamine D sont associés à un risque d’infection plus faible,
  • des taux élevés sont associés à un risque de complications plus faible,
  • des études d’intervention suggèrent que la vitamine D pourrait être un traitement efficace.

La plupart de ces études sont des études d’observation, qui ne permettent pas normalement de décrire une relation de cause à effet, mais une association. Cependant, soulignent-ils, la nature de cette association remplit les critères dits de Bradford-Hill, une condition qui permet de considérer que la vitamine D joue un rôle causal dans le risque infectieux et de complications.

Les auteurs de la lettre considèrent qu’il faut atteindre des taux sanguins de 30 ng/mL (75 nmol/L) au moins, alors que les autorités sanitaires considèrent généralement qu’à partir de 20 ng/mL (50 nmol/L) on n’est plus en déficit. Les doses nécessaires pour y parvenir varient d’une personne à l’autre, mais les signataires recommandent de prendre 2000 à 4000 UI/jour, même en l’absence d’un dosage sanguin. Chacun des signataires indique d’ailleurs en fin de lettre les doses qu’il conseille, et celles qu’il prend, ces dernières allant de fait de 2000 à 4000 UI par jour. 

Ils demandent que le taux de vitamine D soit mesuré chez tous les patients hospitalisés, et qu’il leur soit prescrit le cas échéant de la vitamine D3 ou du calcifédiol, une forme trois fois plus puissante, pour atteindre au moins la barre des 30 ng/mL.

Ils soulignent enfin que la vitamine D présente peu de risques de toxicité et que le risque de déficit ou de carence est supérieur à celui de la supplémentation. « La vitamine D est beaucoup plus sûre que la dexaméthasone, le traitement qui a montré les bénéfices les plus importants. »

Selon eux, il est inutile d’attendre de nouveaux essais cliniques pour augmenter l’utilisation d’un nutriment aussi sûr.

 

La vitamine D, à quoi sert-elle ?

Elle intervient dans la régulation du métabolisme du calcium, aide les os à rester solides et rigides. Elle module l’immunité : ainsi, plusieurs études suggèrent qu’elle pourrait prévenir des maladies auto-immunes. Elle régule la pression artérielle. Elle possède un pouvoir anti-cancer et anti-inflammatoire.

Sous la forme de suppléments, elle prévient ou traite le rachitisme, pourrait prévenir les fractures d'ostéoporose, l’ostéomalacie. Elle diminue la pression artérielle. Elle pourrait prévenir des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques et le diabète de type-1 (diabète de l’enfant). Les preuves qu'elle pourrait prévenir cancers et maladies cardiovasculaires manquent.

Où la trouver ?

Dans les poissons gras comme le saumon le maquereau, le hareng, les sardines en boîte, dans le foie de morue.

En s’exposant aux beaux jours (mai-septembre) 10 à 20 minutes par jour au soleil vers la mi-journée (torse nu, visage protégé) sans crème solaire, suffisamment pour obtenir une légère coloration rosée de la peau (pas un coup de soleil).

Supplémentation

Des suppléments de vitamine D3 (pas D2) peuvent être conseillés aux enfants et aux adultes en saison froide (d’octobre à mars, dans l’hémisphère nord). Aux beaux jours, il faut s’exposer au soleil fréquemment mais brièvement, en maillot, visage protégé. Des suppléments devraient être pris pendant la grossesse et l’allaitement (sous supervision du médecin). Les nouveaux-nés devraient recevoir de tels suppléments et la supplémentation se poursuivre à la saison froide lorsque l’enfant est plus âgé.

Si vous souhaitez obtenir des références de produits ayant toute ma confiance, contactez-moi :

contact@choisir-naturo.fr

Précautions

Des doses supérieures à 10 000 UI/j ne devraient pas être consommées sur de longues périodes.

 

Source

Écrire commentaire

Commentaires: 0